Liège-Verviers

La Lumière a élargi sa gamme de services avec le conditionnement alimentaire

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L’ETA dispose d’installations agréées pour la nouvelle activité. (Photo La Lumière)

L’Entreprise de Travail Adapté La Lumière – la plus ancienne de Belgique – doit elle aussi évoluer pour être économiquement viable. Ainsi, le mailing, une de ses grosses activités avec le conditionnement, conserve un volume stable mais n’est certainement pas amené à progresser. L’entreprise, qui emploie une cinquantaine de personnes sur les hauteurs de Liège, a donc choisi de développer une activité nouvelle : le conditionnement alimentaire.
« Ce service s’adresse avant tout aux petits producteurs comme les confiseurs, chocolatiers, fabricants de biscuits, etc. » précise Lucien Van de Wijngaert, délégué commercial.
« Nous sommes aussi capables de conditionner d’autres produits comme les épices, les cacahuètes, les amandes ou l’huile d’olive (mise en bouteille), mais aussi de mettre des cougnous ou des œufs en chocolat dans des sachets. En fait, nous traitons tout l’alimentaire sec peu périssable en vrac. »
La Lumière peut aussi envoyer du personnel dans l’atelier de ses clients, lors de périodes particulièrement chargées par exemple (fêtes de fin d’année,…). Rappelons que si l’ETA est liée à l’œuvre La Lumière, elle emploie des personnes porteuses de tous types de handicap, et pas spécialement des malvoyants.

Investissements

Cette activité a débuté il y a plus d’un an et a évolué grâce à un partenariat avec la confiserie ‘Les Bonbons de Grand-Mère’. Une salle alimentaire de 100 m² a ainsi été aménagée, auquel s’est ajoutée il y a quelques mois une salle de stockage de 60 m². Ces installations répondent évidemment à des normes et critères stricts (climatisation, déshumidification, température, lutte contre nuisibles,…), satisfaisant les contrôles de l’Afsca.
Ces investissements ont été de paire avec l’acquisition de nouveaux équipements, comme des ensacheuses.

La Lumière est ainsi capable de réaliser toute la chaine : du conditionnement à l’emballage en passant par l’étiquetage.
« L’objectif ultime serait de permettre à des petits producteurs de produire surplace » conclut Lucien Van de Wijngaert.

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