- Un cadre sécurisé pour permettre aux candidats entrepreneurs de franchir le pas
- 6 centres pour les accompagner et concrétiser leur projet
15 bougies Le jeudi 13 novembre, « Azimut » fêtait officiellement ses 15 ans d’existence, en présence d’Eliane Tillieux, Ministre de l’Emploi et de la Formation du Gouvernement Wallon et Paul Magnette, Ministre Président Wallon. A quelles fins la coopérative d’activités a-t-elle été créée et comment a-t-elle évolué durant ce laps de temps ? L’une de ses fondatrices, Valérie Galloy (ndlr avec JF Coutelier et B. Smets) nous le rappelle : « Nous permettons un test grandeur nature à ceux qui veulent tester leur activité de futur indépendant. Le candidat confronte de la sorte son projet, ses produits ou services à la réalité du marché, en disposant d’une business unit dans notre entreprise dont il bénéficie du numéro ». Si Azimut offre aux entrepreneurs un cadre sécurisé, elle se défend de verser dans l’assistanat. L’objectif de la coopérative est l’accompagnement du projet et de son porteur, en sondant avec lui le marché potentiel, par exemple. Mais jamais de prendre les initiatives à sa place. Pour la Directrice d’Azimut, l’autonomisation immédiate du candidat est un ingrédient essentiel de la réussite. Les excellents résultats de la coopérative sont là pour le prouver : « Nous avons accompagné 1731 candidats, dont 528 ont créé leur entreprise. Parmi les autres, certains ont décidé, en cours de route, d’abandonner cette ambition et ont retrouvé un travail salarié ».
Un accompagnement complet Les futurs indépendants qui poussent les portes d’Azimut doivent présenter un savoir-faire, résultante d’une expérience confirmée ou de formations et un « savoir-être », une motivation entrepreneuriale. Un diagnostic est alors établi pour évaluer la maturité de leur business. « Nous y décelons ce qu’ils cherchent plus finement et ce que nous pouvons leur offrir ». Durant un semestre maximum, ils passent par l’étape « Set Up » de préparation, validation, développement du business. « L’entrepreneur doit y produire les outils pour aller sur son marché ». Vient ensuite la phase de « Test Run/Lab ». Utilisant le numéro d’entreprise d’Azimut, ils commencent à facturer leurs premières prestations. « Dans le WUP, espace de travail partagé, des animations collaboratives sont organisées. Les entrepreneurs regroupés en workshops sectoriels ou thématiques y renforcent leur réseau et leur motivation ». Dans cet espace de coworking (ndlr : un espace propre à Charleroi), chacun sort de sa coquille, rompant avec l’isolement qui est le corollaire du statut d’indépendant. Azimut partage son esprit WUP au sein de ses implantations chez Cap Innove, à Nivelles, au CEI, à Louvain-la-Neuve, à Namur au Coworking, à Tournai à l’Espace Wallonie Picarde, à Ath au centre IFAPME). Le « Follow Up » est la phase de pérennisation et développement du business. « Certains étaient désireux de continuer à confier leur gestion à Azimut, qui met à disposition son numéro d’entreprise, son service juridique, un back office pour la comptabilité, le secrétariat social… Via « Join up », ils peuvent, depuis ce mois de septembre, s’autonomiser en coopérative d’emploi, devenant salariés de leur propre business unit dans la coopérative d’activités ». A signaler : Azimut ne joue pas cavalier seul. « Au contraire, nous actionnons les complémentarités avec d’autres opérateurs d’accompagnement. Nous travaillons en collaboration avec eux, en conservant le lien avec les candidats qui le souhaitent, lesquels sont encore invités à des workshops et animations après leur départ d’Azimut »… Centres à Charleroi, en Wallonie picarde, Brabant wallon et à Namur – Coordonnées sur : www.azimut.cc |