De nombreux entrepreneurs font totalement confiance à leur équipe informatique et partent donc souvent du principe qu’une sauvegarde hors ligne de leurs données d’entreprise n’est plus une priorité absolue. Accorder une telle confiance, c’est bien, mais si leur entreprise dépend en grande partie de ses systèmes informatiques, le risque encouru est très important. La sauvegarde en ligne constitue en effet aujourd’hui une base solide pour les données capitales de l’entreprise.
Pourtant, il existe de nombreuses failles. Par exemple, des pirates informatiques peuvent sévir. Une impulsion électromagnétique (EMP) puissante envoyée par des terroristes est capable de paralyser le site primaire, mais aussi secondaire. La loi de Murphy veut que le gestionnaire du système commette une erreur manuelle justement à ce moment-là et supprime toutes les sauvegardes. Une sauvegarde hors ligne garantit alors une restauration nettement plus rapide qu’une sauvegarde en ligne.
On remarque que de nombreux entrepreneurs remettent aujourd’hui en doute l’intérêt d’une sauvegarde hors ligne. Ceux-ci sont convaincus de s’en tirer avec une sauvegarde en ligne des données de leur entreprise. Leur objectif consiste apparemment à réaliser des économies à ce niveau et à améliorer leur rentabilité.
Ces entrepreneurs font totalement fausse route. Les entreprises qui dépendent fortement de leurs systèmes informatiques risquent de rencontrer des problèmes et de paralyser toutes leurs activités.
La technologie de visualisation moderne permet aujourd’hui de répliquer en toute facilité une copie exacte du parc de serveurs vers un autre établissement. Les techniques dites de déduplication et de compression sont utilisées pour s’assurer que tout fonctionne correctement entre les deux sites sur une largeur de bande minimale. Les politiques de conservation veillent à ce que les sauvegardes soient conservées automatiquement et suffisamment longtemps et qu’elles ne puissent pas être supprimées par accident. La continuité des systèmes informatiques s’en trouve ainsi considérablement améliorée.
Ces solutions ne résolvent toutefois pas tous les problèmes. Une erreur qui se glisse dans le firmware d’un SAN ou d’un NAS peut entraîner la réplication des données corrompues. Cette corruption de données peut se produire aussi bien au niveau du transfert des données sur le réseau que lors de la réplication au niveau du stockage.
Et que se passe-t-il lorsque des pirates s’en prennent à l’entreprise ? Des données contenues dans une sauvegarde ou stockées sur un autre site ne les feront pas reculer.
De nos jours, les terroristes ne frappent plus seulement avec des voitures piégées. Ils disposent également de « bombes » électromagnétiques qui leur permettent d’envoyer une impulsion électromagnétique (EMP) puissante vers le site d’une entreprise pour la paralyser entièrement.
Et ce n’est pas tout : qui peut garantir que le gestionnaire du système ne commettra pas d’erreurs manuelles, supprimant ainsi la sauvegarde ? Selon la loi de Murphy, c’est précisément à ce moment-là qu’un problème se produira avec le site primaire.
Et que dire des tempêtes solaires tant redoutées qui ne sont pas toujours sans conséquences sur terre ? Le Québec a été confronté à ce genre de tempête pas plus tard qu’en 2000. Le rack dans lequel se trouve le hardware de l’entreprise n’a rien d’une cage de Faraday, c’est pourquoi il ne faut pas se faire d’illusions quant à la conservation des données stockées.
Source : Merak, leader spécialisé de la gestion professionnelle d’archives.