Le Forem a analysé les principales dimensions du marché de l’emploi de l’arrondissement de Liège et l’a situé par rapport à celui de la Wallonie. Un regard sur le passé et les récentes évolutions qui permet de saisir la dynamique de ce marché et de mieux préparer l’avenir.
Démographie et vieillissement
Le bassin liégeois est davantage concerné par le phénomène de vieillissement qu’ailleurs en Wallonie. L’allongement de l’espérance de vie se traduit par un nombre croissant de quinquagénaires sur le marché de l’emploi. Ce vieillissement de la population représente un enjeu pour l’emploi au niveau du financement de la sécurité sociale et du transfert des savoirs. Ainsi, en région liégeoise, les secteurs de l’administration publique, de l’industrie, de l’enseignement, de la santé & de l’action sociale ainsi que celui du transport & logistique sont confrontés à des besoins de remplacement de la main d’œuvre. Chez les indépendants, cette problématique est encore plus sensible ; une personne sur cinq est âgée de plus de 50 ans. Ces départs à la pension pourraient constituer autant d’opportunités d’emploi à saisir.
Le bassin liégeois est davantage concerné par le phénomène de vieillissement qu’ailleurs en Wallonie. L’allongement de l’espérance de vie se traduit par un nombre croissant de quinquagénaires sur le marché de l’emploi. Ce vieillissement de la population représente un enjeu pour l’emploi au niveau du financement de la sécurité sociale et du transfert des savoirs. Ainsi, en région liégeoise, les secteurs de l’administration publique, de l’industrie, de l’enseignement, de la santé & de l’action sociale ainsi que celui du transport & logistique sont confrontés à des besoins de remplacement de la main d’œuvre. Chez les indépendants, cette problématique est encore plus sensible ; une personne sur cinq est âgée de plus de 50 ans. Ces départs à la pension pourraient constituer autant d’opportunités d’emploi à saisir.
Cinq ans après le début de la crise…
Depuis 2008, le bassin liégeois, comme la Belgique et la plupart des pays européens, traverse une crise dont l’ampleur des effets marque les territoires de manière différenciée. En Belgique, un scénario en « W » se confirme avec deux récessions rapprochées (2008-2009 et 2011-2013). Il faudra attendre fin 2014 pour commencer à mesurer les bénéfices de la reprise amorcée fin 2013. Les secteurs qui ont le plus souffert sont traditionnellement « masculins » tels que la métallurgie, la construction ou l’automobile. Cela explique la diminution du taux d’emploi des hommes. Les secteurs du « non-marchand », principalement féminins ont continué à créer de l’emploi. Toutefois, depuis 2011, les effets de la crise s’étendent aussi à certains de ces secteurs comme l’administration ou l’enseignement.
Depuis 2008, le bassin liégeois, comme la Belgique et la plupart des pays européens, traverse une crise dont l’ampleur des effets marque les territoires de manière différenciée. En Belgique, un scénario en « W » se confirme avec deux récessions rapprochées (2008-2009 et 2011-2013). Il faudra attendre fin 2014 pour commencer à mesurer les bénéfices de la reprise amorcée fin 2013. Les secteurs qui ont le plus souffert sont traditionnellement « masculins » tels que la métallurgie, la construction ou l’automobile. Cela explique la diminution du taux d’emploi des hommes. Les secteurs du « non-marchand », principalement féminins ont continué à créer de l’emploi. Toutefois, depuis 2011, les effets de la crise s’étendent aussi à certains de ces secteurs comme l’administration ou l’enseignement.
Pour l’année écoulée, on observe une hausse des faillites (+ 22,8 %) ainsi qu’une diminution des offres d’emploi (- 14,6 %) dans la grande majorité des secteurs d’activités. Au niveau de l’emploi salarié, plusieurs secteurs du bassin liégeois se démarquent du reste de la Wallonie. Les secteurs du transport & de la logistique, de la mécanique ainsi que celui de la santé & de l’action sociale ont vécu d’importantes évolutions, comme la tertiarisation ou le développement des technologies de pointe.
Evolution de la demande d’emploi de 2008 à 2013
Par rapport à 2008, dans le bassin de Liège, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 5,8 % pour 3,7 % au niveau wallon. Cette hausse concerne essentiellement les personnes plus âgées (les 50 ans et +) : + 31 % entre 2008 et 2013. Cette situation peut s’expliquer par le vieillissement de la population active mais aussi par l’impact de la législation. En effet, le redressement progressif de l’âge à partir duquel les chômeurs âgés peuvent obtenir une dispense d’inscription comme demandeur d’emploi : de 50 ans avant 2002 à 58 ans en 2004, puis à 60 ans en 2013. En revanche, alors que l’on constate une augmentation des jeunes demandeurs d’emploi de moins de 25 ans en Wallonie (+ 1,6 %), c’est l’inverse qui est observé sur le bassin de Liège ; leur nombre diminue de 2,3 %.
Le chômage structurel : défi majeur pour le bassin liégeois
Alors que la population est plus instruite et que les nouvelles générations présentent des périodes de scolarité plus longues ; 1 demandeur d’emploi sur 2 n’a pas achevé son cursus scolaire.
La moitié des demandeurs d’emploi liégeois est au plus diplômée du secondaire du 2ème degré. Si des opportunités d’emploi existent pour les personnes peu qualifiées, l’importance du diplôme dans la recherche d’un emploi a été maintes fois soulignée. Par ailleurs, l’insertion à l’emploi dépend de l’acquisition d’aptitudes sociales de base qu’il est difficile d’acquérir sans être inséré. Le risque d’enlisement dans un chômage de longue durée pour les personnes les moins qualifiées est bien réel.
La moitié des demandeurs d’emploi liégeois est au plus diplômée du secondaire du 2ème degré. Si des opportunités d’emploi existent pour les personnes peu qualifiées, l’importance du diplôme dans la recherche d’un emploi a été maintes fois soulignée. Par ailleurs, l’insertion à l’emploi dépend de l’acquisition d’aptitudes sociales de base qu’il est difficile d’acquérir sans être inséré. Le risque d’enlisement dans un chômage de longue durée pour les personnes les moins qualifiées est bien réel.
Si les années 2011, 2012 et 2013 resteront en demi-teinte sur le marché de l’emploi wallon, plusieurs indicateurs laissent apparaitre une embellie conjoncturelle dont les effets devraient marquer le marché de l’emploi, bien qu’encore timidement, d’ici la fin de l’année.