Relancé il y a une quinzaine d’années par Massimo et Dario Vergnasco, l’ensemblier industriel Verdon, implanté à Courcelles, a connu une forte croissance ces deux dernières années, essentiellement concentrée sur la France.
Entre 2010 et 2015, le groupe a acquis pas moins de quatre sociétés en France qui viennent renforcer ses activités et assurer sa diversification.
En Belgique également, Verdon a repris le pôle nucléaire (20 emplois) des Entreprises Cordier à Houdeng/La Louvière. “Des sociétés qui, à chaque fois, avaient du potentiel, un carnet de commandes mais étaient souvent en grande difficulté pour les raisons les plus diverses”, commente Dario Vergnasco, le CEO du groupe Verdon.
Projet de A à Z
Une fois reprise, Verdon implémente dans ses nouvelles implantations françaises ses méthodes de travail, le support d’un bureau d’études d’une trentaine de personnes “et surtout, notre capacité à prendre un projet de A à Z, de la conception à la maintenance, en passant par l’achat des équipements, l’installation et le démarrage de ceux-ci”, commente Massimo Vergnasco.
Une “recette” qui semble faire ses preuves puisqu’assez rapidement, les entreprises intégrées s’avèrent rentables, tout en retrouvant de la croissance.
Aujourd’hui, le groupe Verdon, essentiellement présent dans les industries pharmaceutiques, le nucléaire, l’agroalimentaire (brasseries notamment), l’énergie et l’environnement (eau), emploie près de 600 personnes pour un chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 65 millions d’euros.
Près d’un tiers de l’effectif du groupe Verdon est occupé sur les implantations françaises, les commandes dans l’Hexagone assurant quelque 30 millions du chiffre d’affaires sur l’exercice 2015.
in L’Echo – 16/02/16