Les premiers rayons printaniers pointant à l’horizon, il est déjà grand temps de préparer jardins et parcs à l’arrivée du beau temps. Mais avec celui-ci arrivent également les pucerons, véritable fléau pour la flore locale et l’environnement. Bémol en vue ? Pas nécessairement, car il existe des solutions plus naturelles. Implantée à Othée, l’entreprise Adavalue commercialise ainsi des larves de cocinnelles comme alternative aux pesticides…
Comme à leur habitude, dès le printemps, les pucerons attaquent plantes et fleurs. Particulièrement friands de la sève des plantes, ils s’en nourrissent affaiblissant celles-ci et contrariant, sans vergogne, leur floraison. Une fois repus, les pucerons rejettent une sorte de sucre, le Miellat qui, en provoquant l’apparition d’un champignon noir, la fumagine, recouvre la plante dès lors, de plus en plus affaiblie. S’en suit une floraison, elle aussi, diminuée et une perte de résistance, de robustesse, réellement dommageable.
A l’instar des abeilles, dont l’utilité écologique n’est plus à démontrer, les coccinelles – et particulièrement la coccinelle Adalia Bipunctata – se montrent plus efficace que tout autre pesticide pour lutter contre l’invasion de pucerons. Des tests scientifiques le confirment chaque année et vont même jusqu’à prouver que les larves de ces coccinelles ont un appétit de pucerons plus grand encore. Leur utilisation en tant que prédateur des pucerons est donc des plus simples puisqu’il suffit de les déposer, de préférence encore au stade de larves, sur toutes sortes de plantes, arbustes et arbres en début de saison printanière soit, dès l’apparition des premières colonies de pucerons. Ni plus tôt, ni plus tard.
Intéressés par cette alternative écologique ? L’entreprise Adavalue (www.adavalue.com) commercialise les larves de coccinelles ainsi que d’autres produits dérivés tels les kits d’élevage.
Du 20 mars au 20 juin, un printemps déclaré sans pesticides en Wallonie
Cette année, l’interdiction officielle d’utiliser des produits phytopharmaceutiques (produits d’origine naturelle ou élaborés chimiquement) dans les espaces publics wallons, passera d’une semaine annuelle (depuis 8 ans) à tout le printemps 2016. Soit du 20 mars au 20 juin 2016. Cette recommandation devenue l’opération « Le printemps sans pesticides » est détaillée sur le site homonyme : www.printempssanspesticides.be. Une recommandation qui s’étend aux particuliers auxquels il est fortement recommandé de ne plus utiliser de pesticides chimiques si néfastes pour la santé.
