Cinq mois après sa réouverture consécutive à 2 ans de travaux, le Préhistomuseum a déjà accueilli 27.209 visiteurs, dépassant légèrement les prévisions pour 2016 et largement (+ 8.397) le niveau du record de 2011. « La fréquentation depuis début février montre que notre concept de nouveau musée décalé et interactif plaît à tous les publics, prioritairement les familles » se réjouit le directeur Fernand Collin.
L’ex-Préhistosite de Ramioul ne manque pas d’originalité avec sa grotte qui se visite désormais à la torche, 9 expériences en plein air (sentier pieds nus, parcours de chasse, espace fermiers, labyrinthe végétal,…), ses ateliers pratiques (taille du silex, poterie, allumage du feu…), 8 km de promenades en forêt, 2 expositions permanentes, un Archéorestaurant, une plaine de jeux mammouth, etc. Le musée lie à présent trois théma- tiques : patrimoine, nature et sciences.
« Nos visiteurs viennent majoritairement de Wallonie (moitié province de Liège, puis Bruxelles et Brabant wallon), mais également de Flandre et de l’étranger » précise Fernand Collin. « La répartition adultes/enfants des visiteurs individuels confirme que notre clientèle est avant tout familiale. »
Le record de fréquentation totale de 2011 (42.000 visiteurs) sera sans nul doute battu cette année, l’objectif étant fixé à 60.000.
Autre fait remarquable, l’intérêt des acteurs privés (entreprises, fédérations…) et publics (administrations, agences de développement local, cabinets ministériels, CPAS…) dépasse toutes les attentes, avec des sorties professionnelles au vert, team building, fêtes du personnel, assemblées générales… Greisch, 3M, Elia, SPI, Proximus, BNP Paribas Fortis, Province de Liège, Portier, Assuralia, BASF, CCIlvn… figurent parmi les premières références.
« La diversité de nos animations et notre infrastructure avec notamment une offre unique à l’Archéorestaurant et un auditoire expliquent ce succès » souligne Fernand Collin. Pour faire face à la demande et augmenter sa capacité d’accueil, le Préhistomuseum se dotera d’ailleurs de grands tipis de réception chauffés et confor- tables pour la rentrée de septembre.
© Limet
A côté de ses activités permanentes, le Préhistomuseum propose également des événements temporaires comme l’exposition « Reliques, Répliques : le chaînon manquant » basée sur les œuvres de Werner Moron et visible jusqu’au 16 août. L’artiste développe un concept original autour de la vie des œuvres. En utilisant les « rituels » de la conservation, il contredit les lois du marché de l’art ou celles des musées quand il redonne vie à des œuvres qui ont déjà connus plusieurs vies…
Werner Moron est également l’auteur du « Bureau de l’Ephémère », exposé de manière permanente au Préhistomuseum.
« Le Préhistomuseum, explique son directeur Fernand Collin, cherche à convoquer le passé pour mieux com- prendre notre présent et réfléchir à l’avenir de l’humanité. Chaque objet archéologique peut nous interpeller au-delà du témoignage concret d’un fait (pré)historique. Chaque artefact (objet créé par la main de l’homme) a le potentiel d’une œuvre d’art ! ». C’est pourquoi les artistes contemporains sont bienvenus au Préhistomu- seum. « Ils nous proposent des œuvres qui ont le pouvoir des artefacts. Cette forme de liberté est offerte par les artistes aux visiteurs du musée. »