Cooperlink propose un hub de collaboration entre entreprises et une plateforme de gestion de projets. Cet outil innovant permet aux partenaires d’un projet commun d’automatiser leurs échanges d’informations et de collaborer à partir de leurs propres outils, en toute autonomie. La start-up, qui a déjà réuni 1,1 million d’euros fin 2018 va effectuer une nouvelle levée de fonds.
Pour gérer documents et projets, les entreprises utilisent des outils adaptés à leurs besoins. Or, souvent, ceux-ci ne sont pas compatibles avec ceux de leurs partenaires. Les échanges se font souvent par e-mails, ce qui prend pas mal de temps, ou via des plateformes cloud, mais des opérations manuelles restent nécessaires. La start-up Cooperlink a mis au point des solutions complémentaires pour faciliter, sécuriser et fluidifier le flux des données. « Nous construisons des ponts numériques intelligents pour relier les outils de différentes entreprises, explique Axel Palmaers, CEO et cofondateur de Cooperlink. Différents partenaires peuvent ainsi collaborer tout en gardant leurs propres outils et créer des espaces de travail virtuel pour partager en toute sécurité tous types de contenus. Notre solution automatise, centralise et traite les échanges de données. Cette application permet de gérer des espaces de travail, tâches et plannings, envoyer des messages instantanés, créer des documents et rédiger des rapports de réunion sans effort. Le contenu est automatiquement stocké, mis à jour et sécurisé. »
Au départ de cette start-up, une idée novatrice née en 2011 dans la tête d’Axel Palmaers. Ingénieur spécialisé en électronique et télécoms et travaillant alors pour l’Institut belge des services postaux et télécommunications, il organise souvent des groupes de travail avec des opérateurs télécoms. « Il n’existait pas d’outil spécifique pour faciliter les échanges de données. J’ai alors décidé de développer moi-même une première solution. » Au vu de l’intérêt suscité, lui vient alors l’idée d’en faire une start-up. Il se rend dans une centaine d’entreprises pour présenter son projet, connaître les problèmes rencontrés et les souhaits en la matière. « Je me suis rendu compte qu’il existait un manque en matière d’automatisation des échanges de données entre entreprises. »
Déjà des clients importants
En 2017, avec deux associés, Thomas Maréchal, programmeur en informatique, et Steven De Clerck, ingénieur industriel, Axel Palmaers lance une première version commerciale de Cooperlink, le nouveau nom donné au projet. La société est créée en 2018. « Nous avons réuni des fonds auprès de Noshaq, d’investisseurs privés et nous bénéficions d’une aide publique de la DG06. » La start-up s’adresse actuellement à certains secteurs, comme la construction avec le BIM, l’industrie, la R&D, l’engineering, les biotechs, la logistique, l’ICT, pour lesquels des fonctionnalités spécifiques sont ajoutées. Elle vise aussi bien les PME à partir d’une cinquantaine de personnes que les grands groupes. « Notre produit s’adapte en fonction de la taille de l’entreprise, nous proposons différents packages. Pour ce logiciel, nous avons pour clients Arcelor Mittal, BPC, un important bureau d’architectes à Bruxelles, ASL Airlines… Nous visons aussi à entrer dans des secteurs où le transfert de données est très sécurisé, comme l’aéronautique, le secteur financier, etc. »
Bientôt à l’international
Le produit est commercialisé depuis le début de cette année. « Notre objectif est d’avoir une phase d’accélération commerciale dans les prochains mois. » A partir de 2020, la start-up effectuera une nouvelle levée de fonds, après celle de 1,1 million d’euros en 2018, pour se lancer à l’international. « Aujourd’hui, nous n’avons pas de concurrents dans le monde. Unique sur son marché, notre produit résout un problème auquel les entreprises sont confrontées. » Cooperlink emploie actuellement 5 personnes.
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