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Trans-Mission : Céder son entreprise sur fond de covid

3 Minute(s) de lecture

Le core business du cabinet Trans-Mission, actif dans toute la Wallonie, est d’estimer la valeur de votre entreprise, trouver le bon repreneur et la vendre. Ses deux fondateurs associés s’appuient sur une expérience liée à des années de pratique : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la cession d’entreprises sans oser le demander !

La crise sanitaire du Covid-19 a profondément impacté nos vies, tant sur le plan privé que professionnel. C’est ainsi de manière légitime que nombre de chefs d’entreprises s’interrogent sur le sens d’une reprise en mode business as usual. Suis-je prêt à repartir de zéro ? Le moment est-il venu de valoriser mon affaire ? Enfin, dois-je (risquer de) perdre ma vie à vouloir (continuer à) la gagner ?

Si la question du stop ou encore est induite par ces doutes, cette question en amène vite bien d’autres, en termes de cessibilité d’activité, de valorisation, de mobilisation de ressources, de responsabilité sociale et managériale, de perspectives de maintien et de croissance, de stratégies de diversification, de confidentialité… Souvent, une PME est le fruit du travail d’une existence entière, il est normal d’en prendre le plus grand soin.

Chaque jour, des dizaines d’entreprises changent de mains en Wallonie, mais demain, dans l’après-confinement, ce volume est promis à une véritable explosion. Fondé par Patrick Chalant et Gary Rodriguez qui cumulent à leur formation d’économistes une fine connaissance du terrain, le cabinet Trans-Mission (SRL) s’appuie sur l’expertise multidisciplinaire d’un réseau de spécialistes : juristes (fiscalistes et commercialistes), financiers, ingénieurs, experts immobiliers travaillent sous l’égide d’un comité stratégique composé de neuf personnalités du monde wallon des affaires. Objectif : préparer la vente de PME comptant jusqu’à plusieurs centaines de travailleurs, en estimer la valeur le plus justement possible et trouver des repreneurs sérieux et solvables. Il peut aussi s’agir d’évaluations pour des cessions intra-familiales (un ou plusieurs enfants sont intéressés) ou en interne, à des cadres et/ou employés soutenus par des banques et invests.

« Agréé par la société wallonne d’acquisition et de cession d’entreprises Sowaccess (une filiale de la Sowalfin), notre bureau dispose de toutes les compétences requises pour accompagner un projet du début à la fin. D’abord parce qu’on se vend soi-même généralement très mal », explique Patrick Chalant, parmi les premiers membres de la Sowaccess en 2006. « Mais aussi parce que les ressources du notaire de famille ou du juriste conseil, si précieuses soient-elles, ne suffisent pas pour mener de bout en bout de telles opérations ».

Tout dossier de vente commence par un « état des lieux ». Une analyse complétée si nécessaire par un diagnostic approfondi est en effet établie dans un premier temps, avec la possibilité d’une aide jusqu’à 75% via les chèques transmission de la Région. La PME est-elle vendable et à quel prix ? C’est l’objet de la démarche. Pour le déterminer, le cabinet s’appuie sur un examen des comptes des 3 à 5 dernières années, replacés dans un contexte économique. Méthodologiquement, toutes les données financières et comptables sont ainsi passées au crible : le calcul de l’actif net corrigé, l’actualisation des futurs flux de trésorerie et enfin les multiples d’EBITDA. « Cela va permettre d’estimer au mieux la valeur des biens (patrimoniale) et de l’activité (résultats passés et futurs), afin de les vendre au juste prix ». L’étape suivante, c’est la signature du mandat exclusif, qui précède la préparation du catalogue de présentation de l’entreprise. Pour d’évidentes raisons de confidentialité, le profil aveugle de cette dernière est tracé et diffusé. La déontologie oblige le cabinet à obtenir de tout candidat repreneur un engagement de confidentialité, assorti de lourdes sanctions financières. Les acheteurs potentiels sont soit des particuliers, anciens cadres partis avec un chèque soit des acquéreurs stratégiques, entreprises se diversifiant ou se développant par intégration verticale ou horizontale. C’est le vendeur qui a le dernier mot. Les procédures s’étalent sur des durées de 6 mois à 2 ans, il faut en anticiper le délai. D’autant que les lendemains de corona risquent d’être chargés. En Belgique, les plus-values sur actions ne sont pas taxées. Cela fait partie des bonnes surprises de notre régime fiscal, ce qui offre des perspectives attractives aux entrepreneurs.

https://trans-mission.net/

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