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Co-living au Val Benoît : un concept immobilier qui veut aussi toucher les entreprises

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Sur le site du Val Benoît, le projet immobilier ARC a été inauguré voici quelques semaines. Fruit d’une impressionnante reconversion du bâtiment de Mécanique, ce concept de co-living unique en région liégeoise entend séduire les jeunes se lançant dans la vie professionnelle, mais pas seulement. Ce produit immobilier atypique entend également répondre aux attentes d’autres publics, dont celui des entreprises. Présentation en compagnie d’Hélène Menschaert, Hospitality Manager du site. 

Le projet ARC signe l’arrivée du co-living en région liégeoise. Présentez-nous ce concept immobilier innovant…  

Hélène Menschaer : « ARC est un complexe immobilier de 15.000 mlogé dans l’ancien bâtiment de Mécanique, sur le site du Val Benoît. Il se compose de 232 logements pour moitié composés de studios-lofts de 35 met, pour l’autre moitié, de lofts dont la superficie oscille entre 55 et 65 m2.   La particularité du site réside dans les espaces communs mis à la disposition des locataires. Parallèlement à leur logement privatif, ceux-ci disposent ainsi d’un accès à des infrastructures telles qu’une bibliothèque, un lounge, une salle de fitness, un wellness, un patio extérieur entouré d’une piste de course à pied, une salle de réunion… »

Quel est le prix du loyer ? 

H.M. : « Les loyers vont de 600 à 850 €, charges comprises. » 

Quel public visez-vous avec ce produit ? 

H.M. : « Les publics sont multiples. Ces logements peuvent parfaitement s’adresser à des jeunes qui débutent dans la vie professionnelle, mais pas seulement. Des personnes en phase de transition, après une séparation, par exemple, peuvent également y trouver un parfait espace de transition. Les entreprises peuvent aussi être intéressées par ce produit dans le cadre d’une location à l’année, ou pour des périodes plus brèves. Elles pourraient par exemple y installer, dans un logement meublé et équipé par nos soins, des collaborateurs venus de l’étranger, des clients de passage en Belgique… Ceux-ci y bénéficient du confort d’un petit appartement tout en séjournant sur un site au sein duquel il existe une réelle communauté. »

Cette esprit de communauté est un autre trait distinctif du projet ARC ? 

H.M. : « Tout à fait. Une application communautaire a d’ailleurs été créée à l’attention des habitants de l’ARC dans le but de faciliter la communication et l’organisation de petits évènements : billards, projection de films, brunch… Cet esprit de communauté est proposé…mais il n’est pas imposé. Libre à chaque locataire évidemment de prendre part à cette dynamique, ou pas, en fonction de ses attentes. »

« Le public liégeois est prêt pour ce type de projets immobiliers »

Le projet ARC a vu le jour sous l’impulsion du groupe anversois Life. CEO de l’entreprise, Toon Haverals est convaincu que le concept de co-living se prête idéalement à l’état d’esprit liégeois. 

La réhabilitation du site du Val Benoit représente un investissement conséquent (ndlr : près de 30 millions d’euros). Qu’est-ce qui vous a convaincu d’acquérir ce site en 2016 ? 

Toon Haverals : « Nous croyons, tout d’abord, dans le potentiel de Liège. C’est une ville qui se redynamise et qui attire d’ailleurs de nombreux investisseurs flamands. Nous avons, ensuite, été séduits par l’âme qui se dégage de ce bâtiment. Raison pour laquelle nous avons absolument voulu conserver son architecture initiale lors des travaux de réaffectation. »  

S’il est bien établi dans certaines grandes capitales, le co-living est un mode d’habitation encore peu répandu dans notre pays. Aviez-vous des craintes quant à la manière dont il serait accueilli ici ? 

T. H. : « Quand on mène ce type de projets, il y a toujours une dose d’incertitude. J’avais toutefois l’intuition que le caractère convivial des Liégeois pouvait adhérer à ce concept immobilier. Une intuition qui s’est vérifiée au cours des dernières semaines. Nous affichons aujourd’hui un taux d’occupation de 60%. Je peux donc confirmer que le public liégeois est prêt pour ce type de projets immobiliers. »

En quoi le co-living est-il un projet dans l’air du temps ? 

T.H. : « Je pense que l’immobilier pèse trop lourd dans le portefeuille de nombreuses personnes. Des personnes qui paient parfois très cher des mètres carrés qu’elles n’utilisent que quelques fois par an. Le co-living réinvente le système immobilier en permettant à tout un chacun de réduire son budget logement tout en jouissant d’infrastructures que l’on n’aurait pu s’offrir à titre privé. »    

C’est important d’innover dans le secteur de l’immobilier ?

T.H. « Oui. Le secteur résidentiel peine à évoluer. Il s’articule inlassablement autour de trois grands produits : les hôtels, les appartements et les résidences-services. Il faut évoluer vers plus de mixité, créer des lieux où les générations, entre autres, se mélangent. » 

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Rédactrice en chef (Liège-Namur)
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