Il y a quelques semaines, la Belgique était frappée par des inondations sans précédent, laissant sur leur passage horreur et désarrois. Figurant parmi les entreprises touchées, la Chocolaterie Galler a vu son atelier dévasté en seulement quelques heures. Un mois après cette catastrophe, l’entreprise a trouvé des solutions pour assurer son avenir.
Une production dévastée
Les dégâts pour la chocolaterie liégeoise sont colossaux, et la production ne pourra pas redémarrer avant, au plus tôt fin mars 2022.
La chocolaterie Galler, qui travaille depuis 1976 avec les mêmes machines et moules (améliorés au fil du temps) pour ses bâtons si caractéristiques, a été contrainte de dire adieu à son matériel historique et à son atelier, devenus inutilisables. En attendant de réaliser les réparations nécessaires, d’acquérir de nouveaux équipements et de relancer la production à Vaux-sous- Chèvremont, il fallait trouver des solutions temporaires pour assurer la production de ses chocolats…
Des solutions trouvées
Pouvons-nous dire que la Chocolaterie Galler est sauvée ? « La disponibilité des chocolats Galler est sauvée, oui. A la question, est ce que l’entreprise dans sa globalité est sauvée ? La réponse est : elle le sera quand nous aurons finalisé les accords de financement qui couvriront les pertes et les investissements liées à cette épreuve. Tous les partenaires financiers : les actionnaires, la Région Wallonne et les banques ont exprimé leur volonté de financer la relance de Galler. Nous n’avons pas de doutes à ce sujet mais nous ne pourrons effectivement dire que Galler est définitivement sauvée que lorsque ces accords seront signés », dixit Salvatore Iannello, CEO de la Chocolaterie Galler.
Pas question pour autant de mettre en pause la production plus longtemps. Après seulement un mois, et même si cela n’a pas été facile, comme le reconnait Valérie Stefenatto, Directrice Markethic « la Chocolaterie Galler revient en force avec des solutions durables pour assurer la bonne production de chocolats, comme si de rien n’était ». La chocolaterie indépendante a signé des contrats de location avec plusieurs infrastructures de production en Belgique, pour venir s’y installer avec ses propres matières premières, chocolats et artisans, en attendant de réinvestir, dès que cela sera à nouveau possible, les murs de l’atelier de la chocolaterie liégeoise.
Grâce à la solidarité des collaborateurs de la chocolaterie et de leurs réseaux, la production des gaufres fourrées et de Liège est elle aussi assurée pour le reste de l’année. Elle se passera dans les locaux d’une boulangerie-pâtisserie de la région d’Andenne. Le but n’a pas changé : les mêmes produits c’est-à-dire, le même chocolat, les mêmes ingrédients, les mêmes recettes… Cette adaptation provisoire a bien sûr des conséquences. Ne changeant rien à leur goût, les tablettes seront légèrement différentes visuellement, en raison des moules que l’entreprise devra temporairement utiliser. Les bâtons Noisette (noir et lait) et Massepain (lait) ainsi que les tablettes Sans Sucre, Menthe Citron Vert et Spéculoos (noir) eux, reviendront plus tard dans les étalages et boutiques.
La production est heureusement maintenue pour la grande majorité des produits de la chocolaterie.