Liège-Verviers

Des bijoux durables et éthiques

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L’économie circulaire, c’est une réalité ! Au-delà d’une notion de plus en plus mise en avant dans le langage du monde économique, l’économie circulaire est déjà un fait dans de nombreuses entreprises. Votre CCI a souhaité vous inspirer en présentant une série d’exemples concrets et variés.

Rencontre avec Céline Duong, fondatrice d’Hoctavius
.

Quelle est votre activité ?
« Artisane bijoutière, je crée des bijoux dans mon atelier liégeois. L’artisanat garantit une traçabilité et un produit fini unique et authentique. D’abord dessiné, le bijou est ensuite forgé à la main le rendant ainsi exclusif. »

En quoi relève-t-elle de l’économie circulaire ?
“Je propose des produits beaux et éthiques, justes et humains, avec d’autres bijoux anciens fournis par les clients. Je me fournis aussi chez un fondeur. Mes créations sont conçues en argent recyclé ou en or 18 carats recyclé. Je travaille de manière 100 % éthique et transparente. »

Pourquoi ce choix ?
« C’est plus facile, cela parle plus aux clients et leur est accessible. En même temps, ils se sentent porteurs d’un message. De cette manière, j’évite de creuser notre belle planète pour réaliser des bijoux. C’est un bon premier pas pour un mode de vie plus éthique et plus responsable. »

Quelle est la part d’idéal et d’économique dans votre démarche ?
« Mon projet vise à rendre la consommation du beau plus éthique et durable, à revaloriser le travail artisanal, à proposer des produits de qualité et à rendre le tout personnalisable pour que chacun trouve la pièce unique qui lui ressemble. C’est économique pour les clients aussi, le bijou est à leur goût et il a un coût moins élevé.»

Quels avantages en tirez-vous ?
« Les clients se sentent impliqués dans la démarche. Cela a du sens pour eux aussi. Ils ne sont pas dans l’achat spontané. Cela entraîne à consommer autrement. Cela rejoint ce que j’avais envie de mettre en place dans ma vie.»

Quelles difficultés rencontrez-vous ?
« Je n’en ai pas eu. J’ai commencé Hoctavius en 2013 en étant étudiante en bijouterie à Léon Mignon. Je ne voulais pas en faire forcément mon activité principale, plutôt un hobby. Ensuite, j’ai travaillé à temps plein dans une bijouterie, chez Desitter à Liège. J’ai beaucoup appris sur l’accueil des clients, le service. Juste avant le confinement, je me suis mise à mon compte avec la base de clients que j’avais accumulée depuis 2013. »

Avez-vous reçu du soutien, des aides ?
« Je n’ai pas demandé d’aide, pas fait de levée de fonds. J’ai appris à l’école et à la bijouterie. »

Est-ce rentable ?
« C’est devenu rentable quand j’ai commencé à temps plein mon activité Hoctavius. »

Quel regard porte-t-on sur vous ?
« Cela a été un peu compliqué avec mes parents ! Venue de Paris à Liège pour suivre des études de logopédie, je réalisais des bijoux comme hobby. Le chemin pour en faire un métier a été assez long. L’idée a bien mûri et aujourd’hui ils l’ont acceptée. »

Quels conseils souhaitez-vous donner à d’autres entrepreneurs ?
« C’est très important d’avoir toujours des idées, mais le plus difficile, c’est de les concrétiser. Un indépendant doit se créer un cadre, être discipliné et s’y tenir. »

HOCTAVIUS, 4000 Liège, 0498 11 17 11 / info@hoctavius.net / www.hoctavius.net

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