‘Ces entreprises qui font vivre le sport’. Euro de football, JO, Paralympics… : 2024 est une année sportive. L’opportunité de lever le voile sur des entreprises qui, de près ou de loin, touchent au sport. Durant cet été, nous vous convions à des découvertes tout à fait inattendues et incroyablement variées…
Aujourd’hui, rencontre avec Damien Pauquet, diététicien nutritionniste fondateur de Nutri Pauquet Centers à Petit-Rechain et à Louveigné.
Quelle est votre activité ?
«Nutri Pauquet, ce sont deux centres pour aider à atteindre les objectifs de poids via des conseils personnalisés : le centre de Verviers à Petit-Rechain et le centre de Sprimont à Louveigné. Je suis diététicien nutritionniste spécialisé dans la perte de poids. Je fais principalement du rééquilibrage alimentaire. Ce qui permet de progresser dans son sport, de diminuer sa masse graisseuse et de prendre de la masse musculaire, voire d’améliorer l’état de santé général. J’y associe des conseils de remise en forme au niveau sportif en collaboration avec des coachs. Plus de 50 % de ma patientèle est composée de sportifs, amateurs et professionnels.»
Comment en êtes-vous arrivé à travailler dans le secteur sportif ?
«Je suis sportif depuis mes douze ans. Jeune, j’ai participé à de nombreux marathons, dont le marathon de New York. J’ai été champion de Belgique de semi-marathon. Je me suis beaucoup intéressé à la diététique du sport pour ma pratique personnelle. Du coup, j’ai décidé d’en faire mon métier. J’ai suivi des études de diététique à la Haute Ecole André Vésale à Liège, puis passé une spécialisation en nutrition du sportif à Paris et une licence en sciences biomédicales, orientation nutrition humaine, à l’UCLouvain.»
Quelles sont vos références ?
«J’ai eu la chance qu’un préparateur physique m’ait fait entrer, en 2007, au Standard de Liège. Depuis lors, j’y suis nutritionniste principal. Cela m’a ouvert beaucoup de portes dans le milieu du football, puis dans le triathlon, le vélo. J’ai créé des animations pour des écoles, écrit des dossiers pédagogiques. Je donne régulièrement des conférences et formations en nutrition générale ou pathologique, ainsi qu’en nutrition sportive dans les provinces de Liège et Luxembourg. J’ai conseillé Justine Henin en 2004 et 2005 (je suis encore en contact avec son académie), différents clubs en athlétisme, cyclisme, natation et triathlon, pour le marathon de Paris…»
Comment appréhendez-vous le monde sportif ? Quelles sont ses exigences ?
«La condition sine qua non, si on veut percer dans le monde du sport, c’est d’être soi-même un sportif. Il faut être crédible, savoir ce que c’est de faire des sacrifices. Le sportif est souvent très exigeant avec lui-même ; donc il va l’être aussi avec son équipe, son entourage, ses coachs, ses préparateurs physiques. Les sportifs sont très demandeurs, mais aussi très critiques. Il faut qu’une confiance mutuelle s’installe.»
Tirez-vous une satisfaction ou une frustration de fournir des services dans ce secteur ?
«Ce qui est parfois frustrant dans mon métier, c’est de travailler dans l’ombre, créer des menus, faire des programmes… Le sportif n’en parle pas quand il remporte une compétition. Il faut sans cesse se remettre en question.»
Avez-vous des relations privilégiées avec vos clients ?
«Si les sportifs sont contents, ils seront reconnaissants et vont en parler à d’autres sportifs. Certains sont devenus de véritables amis quand une relation de confiance s’est établie.»
Quel regard portez-vous sur les Jeux Olympiques ?
«Je suis un passionné de tous les sports, enthousiaste pour les JO. L’engouement qu’ils suscitent, les valeurs qu’ils dégagent, c’est super. Je les ai suivis. Le gros souci, il faut dire ce qui est, ce sont les prix des places.»
(Photo Nutri Pauquet Centers)