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L’avenir de la carrière Trageco est en jeu à Waimes

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Après le succès de foule des portes ouvertes qui ont drainé 2.700 personnes ce dimanche à la carrière Trageco à Waimes se pose la question du futur de son activité de production de granulats. Afin de pérenniser l’entreprise pour les 30 prochaines années et maintenir une centaine d’emplois, l’entreprise a introduit une demande d’extension de la zone d’extraction. La zone de production restera quant à elle inchangée. La décision du ministre wallon responsable concernant la révision du plan de secteur est attendue prochainement.

Trageco emploie actuellement 85 collaborateurs et 20 autres emplois sont concernés chez DEGETRA, la société de transport liée à l’activité de la carrière. Septante pourcents de la production est livrée sur des chantiers situés dans un rayon de 30 km. En plus des 500 clients, c’est donc tout un réseau de sous-traitants et d’acteurs locaux qui est directement lié à l’activité de la carrière.

1 brouette/pers./jour

La carrière Trageco à Steinbach produit des granulats, c’est-à-dire du sable et du gravier, à partir de gisements dit de roche massive (du grès). Après l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons, les granulats sont la substance naturelle la plus consommée par les êtres humains.

« La consommation annuelle de granulats au niveau belge représente environ 90 millions de tonnes. Ce qui représente plus de 7,5 tonnes par an pour chaque habitant », estime Michel Calozet, secrétaire général de la Fediex (Fédération de l’industrie extractive).

Chacun d’entre nous « consomme » donc l’équivalent d’une brouette de granulats par jour en moyenne. C’est un matériau présent partout dans notre cadre de vie, indispensable pour construire des maisons, entretenir des routes, des voies ferrées… et toute une série d’autres applications : décoratif, ornemental, etc.

Extension de l’extraction, pas de la production

La carrière de la Bouhaye à Steinbach exploite actuellement une zone d’extraction d’environ 16 hectares. Le gisement arrive à son terme et pour pérenniser cette activité, la carrière souhaite donc étendre son exploitation. Trageco a donc demandé un permis d’extension de la zone d’extraction. La révision du plan de secteur a été initiée en 2016. C’est une procédure qui est régie par le Code du développement du territoire et comporte plusieurs étapes.

« Cette zone d’extension du plan de secteur a une superficie d’environ 19 hectares et permettra à la carrière d’exploiter le gisement pendant 30 années supplémentaires », explique Pauline Mouvet, Senior Project Manager chez CSD Ingénieurs. « Ce nouveau projet prévoit uniquement l’extension de la carrière, mais pas d’augmentation de la cadence de production. Il n’y aura pas d’augmentation du charroi, ni du nombre de tirs de mine. » Autrement dit, l’unité de production restera identique à celle qui est en place actuellement.

Si la révision du plan de secteur est approuvée, la carrière de la Bouhaye devra introduire une demande de permis, accompagnée d’une étude d’incidences, pour l’exploitation de cette nouvelle zone. Les riverains seront à nouveau impliqués dans le processus de décision.

(Photo Trageco)

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Publication par communiqué de presse.
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