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Groupe Gilo : l’esprit de famille au service de l’industrie

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Barbara, Jérôme et Théo Vecchio, à la tête du groupe. (Photo Nathan De Fortunato)

« Nous avons construit une famille avant de construire un groupe ; le vrai trésor de nos entreprises, c’est l’humain ». Voilà une formule qui résume bien la ligne de conduite de Jérôme et Barbara Vecchio, à la tête du groupe Gilo.

En 15 ans, ce couple entrepreneur a misé avec succès sur l’industrie en développant trois pôles d’activités dans les bassins hennuyers et liégeois : l’isolation industrielle, les échafaudages ainsi que la métallurgie et l’usinage.

Le groupe, qui compte à présent plus de 150 collaborateurs, a grandi au fil de plusieurs acquisitions : en 2010 la société Euro Isolation spécialisée dans le calorifuge industriel à Fleurus, en 2015 l’entreprise Isothermic active dans le pôle échafaudage à Heppignies, en 2018 les Ateliers Delmotte à Ans et en 2019 Berger & Renson à Fleurus tous deux spécialisés dans le pôle usinage et métallurgie,  et également en 2019 Isopro à Ans, active dans l’isolation industrielle.
Une activité a également été déployée à Chambéry, afin d’être proche d’un grand client automobile à Turin.

« Chacune des sociétés n’a pas été absorbée mais bien intégrée au groupe tout en gardant ses spécificités » rappelle Stéphane Lories, directeur général qui a participé à l’aventure depuis le début. « Nous avons atteint une forme de maturité et une solidité. Nous sommes confiants en l’avenir mais il convient de rester vigilant. L’avenir est peuplé de défis, comme la transmission du savoir-faire. »

Trois pôles d’activités

Les clients du groupe Gilo relèvent principalement de la grande industrie : cimenteries, sucreries, sidérurgie et chimie. « Nous avons regroupé toutes les sociétés sur un même nom car les grands groupes parlent avec les grands groupes » précise Jérôme Vecchio. « Notre force, ce sont nos trois pôles. Notre ADN, c’est le métal mais il est important de se diversifier et de ne pas placer tous ses œufs dans le même panier. »

Le marché est à la fois très wallon mais aussi à l’exportation partout dans le monde (sauf en Asie). « Il est indispensable que les Wallons achètent wallon » rappelle le patron du groupe Gilo. « Chez nos voisins, ils font d’abord du business entre eux. Il n’y a que les Liégeois qui privilégient un peu cette pratique. Nos produits sont aussi bons que les produits allemands par exemple. En outre, les Wallons ne sont pas fiers de dire qu’ils réussissent, contrairement aux Flamands qui sont décomplexés. »

La réindustrialisation de la Wallonie est aussi un leitmotiv de celui qui vient de présider pendant 6 ans AKT – CCI Hainaut. « Si on souhaite une Wallonie forte, nous avons besoin d’une industrie forte. Ce secteur est structurant et tout l’écosystème qui l’entoure en bénéficie. »
Le Louviérois, engagé bien au-delà de son groupe au service de la région, croit donc plus que jamais en l’industrie. Et il se réjouit que son fils Théo (17 ans), qui intégrera progressivement le groupe, souhaite reprendre le flambeau le moment venu.

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