BIO EXPRESS
- Né le 7 novembre 1968, à Verviers
- 1980 : entame ses humanités générales au Collège Saint-François-Xavier
- 1991 : obtient son diplôme d’Ingénieur Civil – Electromécanicien (option Aérospatiale) à l’ULg
- 1992 : complète son cursus par une formation d’Ingénieur Industriel en Automation à la KIHO (Gent)
- 1993 : intègre le département électronique de la société familiale, Vermeire Belting
- 1995 : prend de la direction de l’usine SERAX Transmissions, dans le Nord de la France
- 1999 : assure le redéveloppement de SERAX en inaugurant une nouvelle fonderie et en modernisant ses ateliers
- 2001 : rejoint la direction du groupe Vermeire Belting
- 2008 : pilote la reprise des Aciers Crustin, à Verviers
- Marié, père de 3 filles
- Passionné par les voyages, la photographie, la gastronomie et les technologies
COUP DE GENIE
« J’ai beaucoup d’admiration pour ces inventeurs qui, tout au long de l’Histoire, ont créé des machines aussi révolutionnaires que performantes. Je leur laisse donc le génie, un terme que je n’oserais m’approprier.
Aujourd’hui, une nouvelle révolution se présente sur la route des industriels, celle de l’industrie 4.0. Tournant le dos à la production de masse, ce nouveau paradigme devrait nous emmener sur la voie de la digitalisation de l’industrie. Grâce à une flexibilité et une numérisation accrue des équipements et des lignes de production, les usines seront ainsi capables de fabriquer des produits correspondant aux attentes spécifiques du client dans des délais très courts, tout en consommant moins d’énergie et moins de matières premières. Une mutation profonde qui pourrait s’avérer porteuse pour l’industrie européenne.
A notre échelle, nous espérons modestement contribuer à cette révolution industrielle en assistant nos clients dans le développement de leurs machines. La collaboration établie, en 2014, avec Siemens – acteur majeur dans l’essor de l’industrie 4.0 – en est une belle illustration. Outre un accroissement de nos ventes, elle a permis aux équipes techniques de Vermeire Belting et de Siemens Belgique de collaborer. Ce partenariat témoigne de la réelle complémentarité pouvant exister entre une multinationale leader mondial et une PME familiale. »
COUP DE CŒUR
« Je ne vais pas l’adresser à ma famille, ce serait cousu de fil blanc. Je le dédie avec plaisir à nos collaborateurs, à toutes celles et ceux sans qui l’entreprise n’aurait pu devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Conscients de l’importance de ce capital immatériel, nous avons toujours investi dans l’humain. Une politique qui porte ses fruits si l’on se fie à notre faible taux de turn-over. Ici, il n’est pas rare de croiser des collaborateurs qui affichent plus de 30 années d’ancienneté au compteur. Jusqu’à présent, le record est détenu par un salarié qui a évolué chez nous durant 53 ans ! Il avait été recruté par mon grand-père alors qu’il n’avait que 17 ans. Il a ensuite évolué aux côtés de mon père et fût très apprécié de la 3ème génération. Arrivé à l’âge de la pension, il a joué, durant quelques années encore, les prolongations. Cela en dit plus qu’un long discours…
Dans un monde en perpétuel changement où les repères tendent à disparaître, nous avons le sentiment que l’entreprise familiale peut être un lieu de stabilité et d’épanouissement pour de nombreuses personnes.»
COUP DE GUEULE
« Je profite de cette question pour exprimer à la fois un constat et un regret. Alors que le contexte est difficile pour l’emploi, nous éprouvons de réelles difficultés à recruter de nouveaux collaborateurs. Nous cherchons des personnes présentant des aptitudes techniques, mais affichant également des connaissances en langues, principalement en néerlandais (ndlr : en Belgique, Vermeire Belting réalise la moitié de son chiffre d’affaires en Flandre). Cette double compétence est quasiment introuvable sur le marché du travail. Et pour cause : le néerlandais est négligé à tort par de nombreux francophones tandis que l’enseignement technique demeure trop peu valorisé. Une situation regrettable qui souligne aussi le fossé existant entre l’enseignement et les attentes des entreprises.»
DU TAC AU TAC
Quelle est votre plus grande qualité ?
L’honnêteté. A mes yeux, elle est la condition première de beaucoup choses.
Votre plus gros défaut ?
Ne pas pouvoir cacher mes défauts. Tous ceux qui me côtoient savent que je suis nerveux, exigeant, direct… C’est ainsi, je suis comme ça.
Une devise ?
«On doit prendre les petites décisions avec sa tête et les grandes avec son cœur.» Cette citation m’évoque de nombreuses situations. Je pense, notamment, aux rachats d’entreprises que nous avons concrétisés. En la matière, nos choix n’ont jamais été guidés par un tableau Excel, mais par le feeling et la relation que nous entretenions avec le revendeur.
Si c’était à refaire…
Je ferais la même chose tout en essayant d’adopter une approche plus cool et détendue. Je serais plus « fun » comme disent mes filles.
Vermeire Belting, c’est :
- Le leader belge des produits de transmission pour l’industrie
- 1 groupe composé de 5 sociétés réparties sur 3 pays (Belgique, France et Allemagne)
- 1 unité de production d’organes de transmission
- 1 société spécialisée dans les aciers étirés
- Plus de 5.000 clients industriels présents sur l’ensemble du Benelux, la France et l’Allemagne
- 22 millions € de chiffre d’affaires dont 25% à l’exportation
- 1 stock de 20.000 m² affichant 40.000 références
- 70 années d’expérience
- 1 actionnariat 100% familial
Vermeire Belting : Rue de la Filature n°41 à 4800 Ensival (Verviers) – Tel : 087/32.23.60 – info@vermeire.com – www.vermeire.com