Ce 19 décembre 2013, le satellite Gaia (Global Astrometric Interferometer for Astrophysics) sera lancé depuis le centre spatial de Kourou. Les objectifs de cette nouvelle mission d’astronomie de l’ESA sont ambitieux: cartographier en 3D plus d’un milliard d’objets de notre galaxie avec une précision de 0.001%, afin de mieux comprendre les mécanismes de formation des galaxies. Gaia doit aussi contribuer à mieux comprendre le fonctionnement interne des étoiles ainsi qu’à mieux mesurer l’influence de la matière noire. Sa précision lui permettra également de participer à la chasse aux exoplanètes ainsi qu’à mesurer la courbure des rayons lumineux due aux effets gravitationnels.
Avec 40 millions d’observations par jour, le flux de données cumulés au terme de cinq ans de fonctionnement, même après avoir été comprimées par logiciel, va remplir l’équivalent de plus de 200.000 DVD.
C’est précisément pour développer le logiciel de gestion du Payload Data Handling Unit de GAIA que la société liégeoise SPACEBEL a été sélectionnée et a intégré en 2007 l’équipe industrielle sous la maîtrise d’œuvre d’Astrium Ltd. Le Payload Data Handling Unit est une mémoire de masse qui enregistre les données scientifiques provenant de sept unités vidéo et qui les transfère ensuite vers les stations terrestres. Un système élaboré de gestion de fichiers permet un transfert souple et efficace des données au travers de canaux virtuels organisés dans la liaison descendante.
Avec Gaia, SPACEBEL a la tête dans les étoiles mais incontestablement les pieds sur terre…