« Les syndicats se trompent de cible. Le problème est le sous-emploi en Wallonie. La solution : des entreprises innovantes qui embauchent ! » Tel est le message délivré par l’UWE, à la veille de la grève du 14 décembre.
Le taux d’emploi en Wallonie est de 62% alors que nos voisins du Nord, de l’Est et de l’Ouest sont à plus de 70%.
A la veille du mouvement de grève de ce vendredi 14 décembre, l’Union Wallonne des Entreprises tient à rappeler que tous les problèmes socio-économiques de la Wallonie sont liés au nombre insuffisant de personnes au travail. C’est l’emploi qui finance la sécurité sociale. Et qui crée les emplois ? Les entreprises ! En bloquant les entreprises, la Wallonie se tire une balle dans le pied.
Pour attirer ou développer des entreprises, il faut une paix sociale. Celle-ci est un préalable indispensable à la concertation sociale. Malheureusement, l’UWE constate que 2017 s’inscrit dans le mouvement des dernières années : il y a eu, par travailleur, 2 fois plus de jours de grève en Wallonie qu’en Flandre.
Les syndicats se trompent donc de cible… En visant les entreprises, la grève de ce vendredi va aussi toucher l’ensemble de la population… Par ailleurs, l’UWE s’inscrit en faux contre certains messages. Les emplois sont-ils précaires ? L’UWE rappelle que 90% des emplois s’exercent sous CDI. Les emplois sont-ils pénibles ? Pourquoi le seraient-ils plus en Wallonie que partout ailleurs à l’étranger… ?
Pour Olivier de Wasseige, « Face aux mouvements annoncés, l’UWE annonce respecter comme toujours le droit de manifester, mais rappelle que ce droit est limité par le droit de circuler et de travailler. Elle invite donc bourgmestres et gouverneurs à faire respecter la loi, en interdisant les blocages des ronds-points et des accès aux zonings et aux entreprises. Il y va de leur responsabilité ! »
© Richard Villalon