Le Covid-19 ne connaît pas de frontière. La technologie proposée par Osimis non plus. Le logiciel et les interfaces mis en place par la start-up liégeoise permettent le partage ultra-rapide, sécurisé et à distance d’images médicales entre les différents hôpitaux et experts; peu importe où ils se trouvent ni l’appareil qu’ils utilisent. Une technologie, adoptée aujourd’hui aux quatre coins du monde, offrant un gain de temps et d’efficacité précieux dans le diagnostic et le traitement du coronavirus.
Au coeur de la solution proposée par la start-up liégeoise Osimis se trouve Orthanc, un serveur open source – téléchargé déjà plus de 300.000 fois dans près de 200 pays – né d’un double constat: les hôpitaux ont de plus en plus recours à l’imagerie médicale mais souffrent d’une trop grande dépendance vis-à-vis des fabricants classiques d’appareils. Cela rend le partage d’images et les échanges d’expertises lents, fastidieux et coûteux.
Accessible n’importe où via une connexion internet, et sans restriction vis-à-vis de la plateforme ou du langage informatique utilisé, Orthanc et l’interface d’utilisation développée spécialement par Osimis pour les médecins permettent une consultation d’images sécurisée à distance et des échanges d’informations plus faciles et rapides entre experts d’hôpitaux distincts.
Osimis, la première spin-off du CHU de liège, fut créée il y a à peine 5 ans afin de développer une offre de services basés sur cette technologie innovante. Un développement qui lui permet aujourd’hui d’aider plusieurs dizaines d’hôpitaux de par le monde dans leur lutte contre le coronavirus.
Frédéric Lambrechts, CEO d’Osimis souligne: “Notre objectif était d’aider médecins et patients dans le trajet de soin. Aujourd’hui, plus que jamais notre mission fait sens. Nous sommes très fiers de pouvoir proposer une technologie et des plateformes qui permettent de lutter plus efficacement contre le coronavirus en gagnant un temps précieux pour le diagnostic et donc le traitement.”
Une technologie reconnue à l’international
Mis au point par Sébastien Jodogne, actuel Chief Science Officer d’Osimis, Orthanc fut primé en 2015 par la Free Software Foundation dans le cadre prestigieux du célèbre MIT de Boston et obtint également, avec le CHU de Liège, le prix du meilleur projet e-Health remis par Agoria.
De nombreux hôpitaux dans le monde utilisent aujourd’hui cette solution innovante, made in Belgium. Chez nous, le CHU de Liège, bien sûr, mais aussi l’Institut Jules Bordet, la clinique Saint-Pierre d’Ottignies, le CHR Citadelle, le CHC, l’hôpital Érasme, le CHU Saint-Pierre, … ont fait appel à Osimis.
Au Brésil, la start-up belge sert pas moins de 50 hôpitaux. Son succès ne s’arrête pas là puisque sa technologie s’exporte aussi aux Etats-Unis, en Chine, en Allemagne, en France…
Outre les hôpitaux, la start-up compte déjà parmi ses clients Google, General Electric et le leader mondial de la protonthérapie, le belge IBA, qui ont commandé des modifications du code d’Orthanc afin de les intégrer dans leurs processus industriels. NVIDIA, spécialiste de la conception de processeurs graphiques cloud, vient d’ailleurs d’annoncer une utilisation intensive d’Orthanc pour sa plateforme d’intelligence artificielle.
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