Sept mois après avoir annoncé le lancement du processus, le GRE Liège a présenté ce mercredi une feuille de route pour la métropole liégeoise avec 5 priorités, 10 écosystèmes et surtout 60 projets structurants.
« Nous avons rencontré plus de 3.000 acteurs du territoire au cours de cette démarche collective » souligne Jean-Christophe Peterkenne, directeur général du GRE Liège, entouré de 4 personnalités politiques (Frédéric Daerden, Pierre-Yves Jeholet, Philippe Henry et Alda Greoli) qui ont relancé cette structure l’année dernière. « Cette phase a été enthousiasmante et a montré le dynamisme des nombreux porteurs de projets. »
A l’isue de ces contacts, quatre tendances générales se sont dégagées, guidant la feuille de route : la difficulté pour les entreprises de trouver du personnel formé, le manque de disponibilité de terrains et la longueur/lourdeur des procédures, la volonté d’accroître la communication positive de la métropole liégeoise et la nécessité de mettre en avant les spécificités sectorielles liégeoise.
Ces rencontres ont permis d’identifier et de répertorier des dizaines de projets. Il a donc fallu opérer des choix ; chaque projet sélectionné a dû répondre à au moins un des trois grands objectifs stratégiques fixés par le GRE – le fameux triple A, soit Augmenter le taux d’emploi, Accroître l’activité et Accélérer la décarbonation.
Soixante projets structurants ont émergé et ont été validés par les instances, dont l’assemblée générale qui rassemble 36 personnes, à parts égales entre les politiques et les non politiques .
Rôle du GRE
« Le GRE jouera un rôle différent selon la nature du projet et la capacité de ceux sui les réaliseront » précise Jean-Christophe Peterkenne. « Il sera porteur, facilitateur, coordinateur ou supporter selon les cas. Il réalisera une évaluation annuelle de la mise en œuvre des projets. La liste sera évolutive et la démarche d’identification deviendra permanente. »
Il n’est évidemment pas possible de présenter tous les projets mais vous trouverez la liste ici.
Ils sont variés, de toutes tailles, de tous secteurs, avec des degrés de maturation différentes.
Cela passe par exemple par la volonté de faire du site de Chertal un hub énergétique industriel, de développer un projet collaboratif incitant les jeunes à s’engager dans les filières et métiers scientifiques et techniques, de postuler à l’obtention de différents labels à vocation intrnationale, de faire de Liège ‘la’ destination’ Med Tech (technologies médicales), d’inscrire la métroploe liégeoise dans une ‘Hydrogen Valley’, ou encore mettre sur pied une matériauthèque pour favoriser l’utilisation des matériaux de réemploi dans le secteur de la construction.
Tous ces projets sont organisés en 10 écosystèmes : life science, énergie, aéronautique et spatial, défense et sécurité, économie présentielle (tourisme,…), économie créative et numérique, circularité, transition alimentaire, eau et immobilier.
La démarche est collective, mais c’est à chacun à son niveau de prendre ses responsabilités en espérant qu’un maximum de projets se concrétisent !
(Photo GRE Liège)