Comme chaque année à pareille époque, CMI a dressé le bilan de ses activités pour l’année écoulée. Si 2013 s’était clôturée sur une note en demi-teinte, 2014 a marqué le retour de la croissance. Tous les secteurs du Groupe sont en progression avec une amplitude particulière pour CMI Defence.
Au moment de présenter les résultats 2013, les mines n’étaient pas des plus réjouies chez CMI. L’arrêt des investissements dans le secteur de la sidérurgie lui faisait alors accuser le coup. Pour redresser la barre, 2014 avait été annoncée comme une année en mode combat. Un état d’esprit qui a porté ses fruits puisque l’année écoulée s’annonce comme celle de tous les records.
Le secteur Defence s’est, notamment, illustré en décrochant un contrat de sous-traitance pour un programme militaire décroché par un véhiculier canadien. Ce contrat d’envergure comprend la livraison de systèmes de tourelles-canons, de systèmes de simulation, formation au maniement de ces outils,…
Coté Energy, des innovations technologiques ont permis à CMI de décrocher de beaux marchés. L’entreprise procèdera ainsi à l’implémentation de deux centrales électriques thermo-solaires au Chili. Affichant une capacité électrique de 110 Mwe, ces dernières seront équipées de la technologie des sels fondus qui permet le stockage de l’énergie pendant plus de 17h. Par ce biais, les centrales solaires fonctionneront de jour comme de nuit et plus seulement quand le soleil brille. Une belle avancée technologique imaginée par les ingénieurs de la firme.
Chez CMI Industry, le marché des équipements sidérurgiques n’est pas mort. Un contrat pour la fourniture d’une ligne de galvanisation « full CMI » a ainsi été paraphé auprès d’un client chinois. L’aéronautique se dessine également comme un axe de développement de plus en plus important pour la division Metals de CMI Industry. Mais l’année 2014 fut surtout marquée par un véritable boom dans le secteur de l’environnement suite aux rachats consécutifs de Proserpol, Balteau et Aquion, toutes trois actives dans le traitement de l’eau. « Seules, ces entreprises n’étaient pas taillées pour aborder le marché de la grande exportation, explique Bernard Serin (Président Administrateur Délégué). En s’appuyant sur CMI, elles peuvent aujourd’hui envisager un développement international.»
Au sein de CMI Services, enfin, les résultats varient d’une région à l’autre. Si le Groupe a enregistré des succès commerciaux au Brésil et en Afrique tout en réalisant de bonnes performances en France, il n’en est pas de même en Belgique où il est confronté à une réduction progressive du tissu industriel.
Près de 900 millions € de chiffre d’affaires
D’un point de vue strictement chiffré, les responsables de CMI ont de quoi être satisfaits. «2014 s’annonce en effet comme l’année de tous les records», souligne Bernard Serin. Le chiffre d’affaires avoisine ainsi les 900 millions, soit une hausse de 38% par rapport à l’année 2013. Un résultat faisant de CMI la plus « grosse » entreprise de la région liégeoise.
Les inscriptions de commandes s’élèvent quant à elles à 1,443 milliards €. C’est deux fois et demi plus qu’en 2013 ! Le résultat d’exploitation, enfin, dépasse la barre des 50 millions €. C’est là aussi un record. Une croissance dans les chiffres qui s’est traduite sur le terrain par le recrutement de près de 400 collaborateurs à travers le monde.
Et 2015 ?
La nouvelle année a bien commencé. Elle a, notamment, été marquée par l’acquisition de la société française Sleti, active dans les équipements de traitement de surface de pièces. Pour les prochains mois, trois mots d’ordre sont affichés : gestion des commandes, gestion des risques et stabilisation de l’organisation. Et Bernard Serin de conclure : « Je peux d’ores et déjà vous annoncer que notre chiffre d’affaires 2015 dépassera le milliard. Pour 2020, nous visons le double ! »