Après un an d’accompagnement par AKT – CCI LVN, plusieurs entreprises viennent de franchir une étape-clé en réussissant leur première année de certification en entrepreneuriat durable. Découvrez les témoignages de ces pionniers engagés, qui partagent les défis et les réussites de cette transition vers un modèle plus responsable et pérenne. Aujourd’hui, rencontre avec Didier Zovi, administrateur délégué d’Eurofides.
Qu’est-ce qui a changé avec la certification ?
« La certification a provoqué une véritable transformation chez Eurofides, notamment en termes d’engagement du personnel. Au début, l’initiative a suscité du scepticisme, certains employés ne comprenant pas l’intérêt de cette démarche. Cependant, grâce à des explications claires et un engagement progressif, la dynamique interne s’est nettement renforcée. Le nombre de participants dans la “Green Team” est passé de 3 à 9, et même d’autres collaborateurs, sans en faire officiellement partie, ont commencé à s’impliquer activement. Cette mobilisation collective a généré une meilleure cohésion d’équipe, où chacun apporte des idées pour faire avancer les projets durables. En parallèle, une réflexion sur les fournisseurs a été initiée. Eurofides a réévalué ses partenariats pour s’assurer que ses fournisseurs partagent les mêmes valeurs de durabilité. Ceux qui ne correspondaient pas à ces critères ont été remplacés, renforçant ainsi la cohérence des actions menées. Enfin, la certification a permis à l’entreprise de véhiculer une image positive auprès de ses partenaires et clients, renforçant sa crédibilité et attirant l’attention d’autres entreprises souhaitant suivre ce modèle. »
Quel était le principal enjeu ?
« L’un des enjeux clés pour Eurofides était de maintenir une image de marque solide tout en restant attractif pour les jeunes talents, de plus en plus sensibilisés aux questions de durabilité. Dans un marché où les candidats cherchent du sens dans leur travail, le fait de mettre en avant les Objectifs de Développement Durable (ODD) a permis à l’entreprise de se différencier et de séduire des profils motivés. De plus, la gestion des relations avec les fournisseurs a pris une importance capitale. Les entreprises, qu’il s’agisse de clients ou de partenaires, sont de plus en plus exigeantes sur la responsabilité sociale des sociétés avec lesquelles elles travaillent. Ne pas intégrer les ODD aurait pu nuire aux relations commerciales à moyen ou long terme. Eurofides a donc pris les devants en adaptant ses partenariats pour répondre à ces attentes croissantes. Un autre enjeu majeur concernait la gestion des ressources naturelles. Des efforts considérables ont été déployés pour réduire l’empreinte carbone de l’entreprise. La gestion de l’eau, de l’énergie, du chauffage, le tri des déchets et l’achat de produits locaux ont permis d’aligner les actions d’Eurofides avec ses valeurs, tout en contribuant aux efforts globaux pour lutter contre le changement climatique. »
Après 1 an, quel est le projet phare ?
« Le projet phare qui a émergé au cours de la première année de certification est la mise en place d’une politique RH sociale en collaboration avec les CPAS. Ce partenariat stratégique repose sur l’organisation de tables rondes régulières, permettant de renforcer les liens entre Eurofides et ses partenaires sociaux. Ces discussions ont permis de mieux comprendre les modes de fonctionnement respectifs et de créer une relation de confiance mutuelle. L’objectif de ce projet est d’améliorer l’efficacité dans le traitement des dossiers, tant pour Eurofides que pour les CPAS, tout en assurant une meilleure communication. Ce partenariat à long terme vise non seulement à optimiser les opérations internes, mais aussi à offrir des avantages concrets aux personnes concernées par les services des CPAS, en rendant les processus plus fluides et plus efficaces. Depuis les premières rencontres, l’intérêt mutuel s’est affirmé, les CPAS ayant eux-mêmes demandé à renouveler l’expérience à intervalles réguliers. Ce projet s’étendra prochainement à d’autres provinces, consolidant ainsi l’impact social durable d’Eurofides. »
