
Trageco, entreprise active depuis plus de 30 ans dans la production de granulats à Waimes, a rencontré jeudi les riverains de sa carrière lors d’une Réunion d’Information Préalable (RIP). L’objectif était de présenter le projet d’extension de la carrière et de lancer la seconde Étude d’Incidences sur l’Environnement (EIE), en vue d’introduire la demande du permis d’exploitation pour l’extension récemment approuvée par les autorités régionales.
Ce projet est le fruit d’une évolution entamée dès 2016, afin d’anticiper l’épuisement du gisement actuel. Actuellement, la carrière de Trageco s’étend sur 16 hectares. L’extension envisagée ajoutera 17 hectares supplémentaires, permettant à l’entreprise de poursuivre ses activités sur les 25 prochaines années.
Cette extension ne vise pas à augmenter la cadence de production mais bien à assurer la continuité de l’activité et à maintenir les emplois locaux. En effet, en plus des 85 collaborateurs travaillant pour l’entreprise, 70 % des granulats produits par Trageco sont destinés à des chantiers situés à moins de 30 km du site.
Ce volet local est essentiel pour la famille Lecoq, qui a créé et gère la carrière depuis ses débuts. « Depuis toujours, nous avons à coeur de favoriser l’emploi local et de soutenir l’économie de notre région » souligne Gaëlle Lecoq, administratrice-déléguée. « La carrière de Waimes est un acteur économique important pour la commune, tant en termes d’emplois directs qu’indirects. Chaque décision prise pour ce projet d’extension l’a été dans un souci d’équilibre entre l’activité industrielle et la préservation du cadre de vie. Notre volonté est que tout se passe au mieux pour la suite, dans le respect des habitants, des ressources naturelles et du territoire. »
L’exploitation s’étendra de manière progressive, dans les limites du permis obtenu, sur 10, 15, 20 et 25 ans. Toutefois, l’activité de la carrière restera inchangée, sans augmentation du nombre de charrois, ni du nombre de tirs de mine.
La Réunion d’Information Préalable constitue une nouvelle occasion de poursuivre le dialogue avec les riverains puisque toute personne souhaitant faire part de ses remarques ou préoccupations aura l’opportunité de le faire en s’adressant directement au collègue communal dans un délai de 15 jours.
